SyntagmaToons

Description

Système d’exploitation : Windows 7, 8, 10 (PC) ou macOS version 10.9 et au-delà (Mac Intel)

Format : téléchargement direct (pas d’envoi de version physique sur CD ou clé USB sauf en cas de nécessité), installation possible sur un ou plusieurs postes, pas de connexion internet requise pour l’utilisation. L’achat donne accès à la version Windows ainsi qu’à la version macOS.

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SyntagmaToons génère automatiquement des systèmes de phrases, comprenant entre trois mots et plusieurs lignes, en fonction de contraintes syntaxiques précisément déterminées par l’utilisateur : verbes transitifs ou non, renversabilité des différentes propositions (la fille regarde le garçon VS la fille regarde la statue), enchâssement des propositions les unes dans les autres, ordre des mots dans les relatives – en « que » notamment, voie active ou passive, emphase sur l’un des éléments (c’est … qui…)…

Ces phrases sont ensuite mises en relation avec des animations, qui sont elles-aussi générées en direct par l’application.

En fonction du niveau de lecture et du but recherché, on peut, si on le souhaite, sélectionner les noms, verbes, adjectifs, etc. à intégrer ou non au sein des phrases.

Les exercices se déroulent dans un univers de cartoon, inspiré du style de studios comme UPA ou Terrytoons dans les années 1950, ce qui permet, outre une utilisation auprès d’un public adulte, de confronter le patient à des énoncés plus ou moins imprévisibles, et parfois délibérément antipragmatiques (la petite fille porte le monsieur).

SyntagmaToons se veut une application ouverte : les objectifs, les moyens, la progression sont définis par l’orthophoniste, et il est sans doute facile de détourner SyntagmaToons de son usage.

On peut demander au patient d’apparier une ou plusieurs images avec une ou plusieurs phrases, ou de remettre les mots d’une phrase en ordre.

Les phrases travaillées peuvent être enregistrées et revues d’une séance à l’autre.

Grâce au module de création d’énoncés, le patient élabore aussi ses propres phrases à partir d’étiquettes déplaçables, puis il peut regarder l’animation correspondante et/ou expérimenter en procédant à des changements sur l’axe syntagmatique (déplacements/inversions d’étiquettes…) ou paradigmatique (substitutions).

L’exportation des phrases vues permet aussi de travailler en dehors du logiciel, à partir de mimes, par exemple. Sur les tâches d’appariement, des distracteurs apparaissent parmi les choix possibles (voix passive ou active, déplacement de pronoms relatifs ou de noms…), ce qui incitera le patient à opter pour des stratégies morphosyntaxiques plutôt que purement pragmatiques, ou positionnelles.